La PPA : c’est quoi ?
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale due à un virus qui touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers, avec un taux de mortalité très élevés des animaux touchés. Le virus est persistant dans certaines denrées alimentaires à base de produits et/ou viande de porc ou sangliers contaminés, comme des charcuteries.
Situation épidémiologique en Europe
La PPA est régulièrement identifiée en Sardaigne où la maladie se trouve à l’état endémique depuis des dizaines d’années, tant dans la population de sangliers que chez les cochons semi-sauvages. La PPA est également endémique dans les pays d’Afrique sub-saharienne.
Ces dernières années, le virus de la peste porcine africaine s’est propagé en Europe de l’Est
Plus récemment, la PPA a également été identifiée pour la première fois en Chine, et depuis plusieurs mois en Belgique.
En Belgique, un zonage a été mis en place fin 2018 pour limiter la propagation du virus, autour des cas détectés (zone tampon et zone de vigilance). En France, la surveillance a été renforcée dans 3 départements limitrophes.
Début janvier 2019, suite à 2 nouveaux cas positifs sur des sangliers en Belgique en zone de vigilance, le gouvernement français a annoncé la mis en place une ”zone blanche”. A l’intérieur de cette Zone, située à la frontière franco-belge, sera vidée de sangliers, afin d’empêcher toute introduction de la maladie sur le territoire national.
Propagation du virus
Malgré les mesures de lutte mises en place, le virus de la PPA continue à se propager en Europe de l’Est et s’étend à l’ouest. Deux facteurs expliquent cette propagation : les sangliers et le facteur humain.
Mise en place d’un Plan d’actions en France
L’introduction en France de la PPA pourrait avoir des conséquences socio-économiques et sanitaires graves pour les filières professionnelles concernées, en raison de son taux de mortalité élevé et des restrictions commerciales imposées aux pays touchés.
La France a adopté un Plan d’actions pour la prévention, la surveillance et la lutte contre la Peste Porcine Africaine. Plus largement, l’arrêté Biosécurité du 16 octobre 2018 s’applique à tout détenteur de porcs et rend obligatoire la présence d’un Plan de Biosécurité sur l’élevage et l’obligation de suivre une formation biosécurité.
Formations biosécurité obligatoires pour les détenteurs de porcs : le GDS31 et la Chambre d’agriculture vous accompagne
Le GDS31 en partenariat avec la Chambre d’agriculture va mettre en place des formations biosécurité de mars à juin 2019. Les dates seront communiquées bientôt.